exposition digitale à la maison de l’image de Tunis
Depuis le début de cette crise sanitaire mondiale sans précédent, la Maison de l’Image s’est donné comme mission de continuer à être une vitrine pour la création.
Dans ce cadre nous lançons un appel à participation à une exposition photographique collective, à destination des photographes auteurs, autour de la thématique suivante « Rooms with a view, a confined portrait ».
Le confinement que nous vivons aujourd’hui est un moment historique. Paradoxalement, on associe en général le « moment historique » à une déviation nette du cours du temps, à un changement radical.
Et si le confinement que nous vivons a le potentiel de devenir une période de transition ou de basculement, cela aura été par la nécessité de l’enfermement et de l’immobilité. Ce paradoxe et cette impérieuse présence de 4 murs : faut-il en témoigner ?
Beaucoup de photographes se retrouvent tous confrontés à eux même, on réfléchit (ou pas), on se regarde, on médite sur notre perception de l’avenir. Nos humeurs sont mitigées, nos expressions changent plusieurs fois par jour.
Notre perception du soi commence à avoir plus de sens et de profondeur.
Quel est donc votre perception de vous-même ?
« Chat perché à la fenêtre rêvant de bonheur se retrouva entre quatre murs et moi. Alain, la chicha au bec, nuage plein la tête, n’ayant plus de visite, s’en est laissé aller, au gré d’une paresse sans mesure, demeurant ainsi quarante jours, dans un présent sans précédent. Une vie qu’il n’avait jamais imaginée avant, nuit et jour, à chaque instant, loisir et oisiveté, à contre-temps, d’un air gai, il trouve enfin ce qu’il cherchait. Le tant d’un temps. »
« Chat perché à la fenêtre rêvant de bonheur se retrouva entre quatre murs et moi. Alain, la chicha au bec, nuage plein la tête, n’ayant plus de visite, s’en est laissé aller, au gré d’une paresse sans mesure, demeurant ainsi quarante jours, dans un présent sans précédent. Une vie qu’il n’avait jamais imaginée avant, nuit et jour, à chaque instant, loisir et oisiveté, à contre-temps, d’un air gai, il trouve enfin ce qu’il cherchait. Le tant d’un temps. »